Cartes + Plateau de base : http://jeuxstrategieter.free.fr/Galerapagos_complet.php
Cartes extension : https://www.gigamic-adds.com/game/gal%C3%A8rapagos/extension
Nous avons choisi de changer un peu nos habitudes et faire un Jeu de Société. Chose que l’on apprend pas à l’école, c’est ca aussi être ingénieur !
Nous avons choisi de partir d’un jeu semi-coopératif simple : Le Galèrapagos
Principe et but du Jeu
Après le naufrage de leur bateau, un groupe de survivants se retrouve sur une île déserte. Le cadre est paradisiaque mais la vie est difficile.
L’eau coule au gré des maigres précipitations et le poisson se fait rare. Il n’est pas certain que tout le monde survive à ce régime…
Seule solution : construire ensemble un grand radeau. Mais il ne faut pas tarder car les nuages à l’horizon indiquent l’arrivée prochaine d’un dangereux ouragan.
À la fin de la partie, le ou les joueurs qui parviennent à quitter l’île à
temps gagnent, à moins que personne n’ait survécu, bien sûr !
Se nourrir et fuir l’île
Au début d’un tour de jeu (sauf au début du premier tour), la carte premier joueur est passée au joueur suivant. Une étape à ne pas oublier tant ce titre est déterminant, comme on va le voir.
Une nouvelle journée commence, et avec elle une nouvelle météo : on tire une carte météo du paquet, face précipitations visible.
Puis chaque joueur va réaliser une action dans l’ordre des aiguilles d’une montre.
Première action possible, la pêche, pour laquelle on se contente de piocher l’une des boules du sac de toile pour gagner autant de poissons qu’on en compte sur la boule, entre un et trois. Remarquez que Galèrapagos étant jouable à trois minimum, il faut avoir beaucoup de chance pour atteindre l’auto-suffisance en une seule pioche, tandis qu’il peut s’avérer très risqué de réaliser deux pêches au détriment des autres actions…
La collecte de l’eau est tout aussi simple, puisqu’on en gagne en fonction de l’importance des précipitations. Si on peut en gagner trois les jours de pluie battante, les jours de grand soleil pas une seule goutte d’eau ne tombe. Contrairement au poisson, il faut donc envisager à chaque tour la possibilité qu’au suivant, peut-être même aux deux suivants, on ne puisse pas du tout collecter d’eau…
Pour construire le radeau, il faut du bois que l’on récupère dans une forêt… infestée de serpents venimeux ! Si l’on se contente d’une planche de bois, tout va bien. Si l’on en souhaite davantage, on annonce à l’avance combien on vise, puis on pioche en une seule fois autant de boules du sac.
Si toutes les boules sont blanches, on avance d’autant de cases, et une fois la case 6 atteinte, un radeau est construit. Si une seule boule est noire, le joueur n’avance pas et est empoisonné : il ne pourra plus jouer avant la fin du tour suivant, ni poser de cartes de sa main, ni voter, ni réaliser l’action du prochain tour ! Or on n’aime pas trop les bouches inutiles chez les naufragés…
La quatrième action est un luxe, puisqu’elle permet de piocher une carte de l’épave. Ces cartes peuvent s’avérer inutiles (un ticket de loto gagnant, une clé de voiture de luxe…), salutaires pour le groupe… ou pour soi!
Le baromètre permet par exemple de voir les deux prochaines cartes météo, la gourde permet de récolter deux fois plus d’eau à chaque tour, la canne à pêche est également permanente et permet de piocher deux boules au lieu d’une… Autant dire qu’avec des cartes pareilles, vous aurez l’ascendant sur tout le groupe ! Mais si l’on cumule un revolver et une cartouche, on peut abattre une bouche inutile ou un rival désagréable…
les cartes peuvent être données, échangées, négociées à tout moment de la partie. Si quelqu’un devait mourir de faim, on pourrait par exemple lui donner un sandwich en échange d’une faveur la prochaine fois que vous auriez besoin de lui, ou contre une carte bien plus intéressante.
Les denrées sont précieuses, et vous pourriez le garder pour vous, il est donc normal de faire payer un aussi grand sacrifice ! Rien ne vous oblige à tenir vos promesses, mais un comportement trop égoïste ou abusif peut vous faire très mal voir…
Lorsque tous les joueurs ont effectué leur action, chaque survivant (joueur encore en jeu, y compris les malades) doit recevoir une ration d’eau et de nourriture.
S’il y a au moins autant de rations d’eau et de nourriture disponible que de survivants, une ration est retranchée sur le compteur de vivres pour chaque survivant et le tour prend fin. | S’il n’y a pas assez d’eau et de nourriture pour tout le monde, les joueurs peuvent utiliser des cartes Eau et Nourriture pour ajouter des rations au compteur. Si cela ne suffit pas, un vote est organisé pour savoir qui sera privé d’eau ou de nourriture. | Si les votes sont nécessaires en cas de pénurie d’eau ou de nourriture (ou si les joueurs doivent quitter l’île mais n’ont pas assez de place sur le radeau). Les joueurs votent simultanément contre un autre joueur en le désignant du doigt. Celui qui recueille le plus de votes contre lui est sacrifié. |
Vous avez assez de nourriture pour le repas de ce soir et vous avez suffisamment de place sur le radeau et de rations pour le voyage ? Alors embarquez ! Vous avez gagné la partie contre cette île déserte !
La tempête est arrivée et malheureusement aucun des joueurs n’a pu embarquer..? Tout les joueurs sont morts de soif ou de faim..? L’île a eu raison de vous ! Retournez y et prenez votre revanche !
La plupart des images proviennent du site officiel du Galérapagos.